Confidences souverainistes

Témoignages de militants, sympathisants et amis du MAK

[facebook_like_button]

Marzouk

Je suis étudiant-chercheur dans une université Parisienne, militant du MAK et observateur des affaires politiques et géostratégiques.
Comme tout militant engagé depuis son jeune âge, je me suis retrouvé partisan d’un parti politique qui est le FFS à l’âge de 16 ans. Le FFS me paraissait à l’époque comme une solution à la crise identitaire et politique que vit l’Algérie. J’avoue que je n’avais pas vu la problématique Algérienne avec profondeur et critique comme je le fais aujourd’hui. Mais je sentais toujours l’incompatibilité de la conjoncture socio-politique de vouloir fondre la Kabylie dans un environnement qui n’est pas le sien.

A la création du MAK en 2001, j’ai toute de suite adopté l’idée de l’autonomie de la Kabylie puisqu'elle répondait parfaitement à la question politique-identitaire posée depuis et même avant 1926. Durant mes années de militantisme au sein des comités universitaires entre 2005 et 2009 à l’UMMTO, je me suis rendu compte de l’injustice que subit le MAK de la part des dits « démocrates » qui ont pour longtemps tenté de bâillonner son expression, une tâche de sous-traitance qu’a délégué Alger à ses relais locaux.

Cette intox politique a certainement coûté cher à la Kabylie. Non seulement parce qu'il l’a privée pour longtemps de revoir sa quête de la liberté, mais par sa contribution au renforcement de son ennemi.

Aujourd’hui, mon combat est porté par une vision indépendantiste. Toutes mes énergies sont dédiées au MAK et au GPK, afin de leur donner une poussée stratégique à travers la création de structures fortes et modernes. La vulgarisation et l’explication du PEK ainsi que l’élaboration des stratégies de politique extérieure.
Vive LE MAK et le GPK, vive la Kabylie libre.

M.Z, Etudiant-chercheur

2016-05-11T18:04:39+01:00

M.Z, Etudiant-chercheur

Je suis étudiant-chercheur dans une université Parisienne, militant du MAK et observateur des affaires politiques et géostratégiques. Comme tout militant engagé depuis son jeune âge, je me suis retrouvé partisan d’un parti politique qui est le FFS à l’âge de 16 ans. Le FFS me paraissait à l’époque comme une solution à la crise identitaire et politique que vit l’Algérie. J’avoue que je n’avais pas vu la problématique Algérienne avec profondeur et critique comme je le fais aujourd’hui. Mais je sentais toujours l’incompatibilité de la conjoncture socio-politique de vouloir fondre la Kabylie dans un environnement qui n’est pas le sien. A la création du MAK en 2001, j’ai toute de suite adopté l’idée de l’autonomie de la Kabylie puisqu'elle répondait parfaitement à la question politique-identitaire posée depuis et même avant 1926. Durant mes années de militantisme au sein des comités universitaires entre 2005 et 2009 à l’UMMTO, je me suis rendu compte de l’injustice que subit le MAK de la part des dits « démocrates » qui ont pour longtemps tenté de bâillonner son expression, une tâche de sous-traitance qu’a délégué Alger à ses relais locaux. Cette intox politique a certainement coûté cher à la Kabylie. Non seulement parce qu'il l’a privée pour longtemps de revoir sa quête de la liberté, mais par sa contribution au renforcement de son ennemi. Aujourd’hui, mon combat est porté par une vision indépendantiste. Toutes mes énergies sont dédiées au MAK et au GPK, afin de leur donner une poussée stratégique à travers la création de structures fortes et modernes. La vulgarisation et l’explication du PEK ainsi que l’élaboration des stratégies de politique extérieure. Vive LE MAK et le GPK, vive la Kabylie libre.

N.A, mariée et maman de 4 enfants

Je suis une femme d’une quarantaine d'années.  Je suis mariée et maman de 4 enfants. Même si je suis née  et ai été élevée à Paris, la Kabylie a toujours été en moi. Avec mes parents, nous nous rendions chaque année dans notre village. Mais malgré cela, j'ignorais la véritable histoire de notre peuple.  J'étais convaincue de  cette unité nationale algérienne.

Même après les événements de 2001, où nos jeunes ont été raflés par l'état algérien, je n'avais pas cette conscience d'identité Kabyle. Bêtement,  naïvement je pensais que cet état se comportait ainsi avec tous les algériens. Mais avec toutes les agressions successives de ce pouvoir, force était de constater que le seul but de cet état est de réduire au  silence la Kabylie.

J'ai cherché à comprendre les tenants et les aboutissants. J'ai écouté différents  discours de partis dits kabyles mais ils sonnaient tous faux, les uns autant que les autres. Pour moi, pas de solutions concrètes. Et un jour je suis tombée sur des communications du MAK.

En 2010, par le biais de l'une d'elles, j'ai appris que la Kabylie était INDEPENDANTE jusqu'à son annexion à l'Algérie, création de la France en 1839.  C'est dire le retard que j'ai pris. Mais comme on dit : mieux  vaut tard que jamais. Preuve qu'ignorer son histoire nous maintient dans un état végétatif.  On nous a bernés durant de longues années.  Une chose est sûre cela m'a ouvert les yeux sur le fait que nous n'avons rien à voir avec cet état raciste.

Devenir  militante du MAK était pour moi une évidence. Il fallait coûte que coûte sauvegarder notre identité,  notre langue,  notre culture. On assiste quotidiennement à l'arabisation de la Kabylie, à sa « déculturalisation ». La solution est la création  d'un état Kabyle.

Aujourd'hui,  malgré mon travail,  mes 4 enfants,  je prends le temps de militer pour l'autodétermination de la Kabylie. J'assiste aux réunions et bien entendu je cotise car le MAK, contrairement à certaines rumeurs n'a aucune aide exceptée celle des Kabyles.

Je refuse de me dire un jour, "j'ai laissé faire sans rien dire". Le combat que nous menons est un investissement pour les générations futures.

N.A, Femme d'une quarantaine d'années, mariée et maman de 4 enfants

2016-03-10T22:41:24+01:00

N.A, Femme d'une quarantaine d'années, mariée et maman de 4 enfants

Je suis une femme d’une quarantaine d'années.  Je suis mariée et maman de 4 enfants. Même si je suis née  et ai été élevée à Paris, la Kabylie a toujours été en moi. Avec mes parents, nous nous rendions chaque année dans notre village. Mais malgré cela, j'ignorais la véritable histoire de notre peuple.  J'étais convaincue de  cette unité nationale algérienne. Même après les événements de 2001, où nos jeunes ont été raflés par l'état algérien, je n'avais pas cette conscience d'identité Kabyle. Bêtement,  naïvement je pensais que cet état se comportait ainsi avec tous les algériens. Mais avec toutes les agressions successives de ce pouvoir, force était de constater que le seul but de cet état est de réduire au  silence la Kabylie. J'ai cherché à comprendre les tenants et les aboutissants. J'ai écouté différents  discours de partis dits kabyles mais ils sonnaient tous faux, les uns autant que les autres. Pour moi, pas de solutions concrètes. Et un jour je suis tombée sur des communications du MAK. En 2010, par le biais de l'une d'elles, j'ai appris que la Kabylie était INDEPENDANTE jusqu'à son annexion à l'Algérie, création de la France en 1839.  C'est dire le retard que j'ai pris. Mais comme on dit : mieux  vaut tard que jamais. Preuve qu'ignorer son histoire nous maintient dans un état végétatif.  On nous a bernés durant de longues années.  Une chose est sûre cela m'a ouvert les yeux sur le fait que nous n'avons rien à voir avec cet état raciste. Devenir  militante du MAK était pour moi une évidence. Il fallait coûte que coûte sauvegarder notre identité,  notre langue,  notre culture. On assiste quotidiennement à l'arabisation de la Kabylie, à sa « déculturalisation ». La solution est la création  d'un état Kabyle. Aujourd'hui,  malgré mon travail,  mes 4 enfants,  je prends...

Linda, 19 iseggasen, Tuvirett

Nekk d taqcict si Tuvirett ttnelmadeɣ di tesnawit. Lulleɣ-d deg yiwwet n twacult d tin yellan d taqbaylit deg yiɣes. Hemlaɣ tutlayt-iw, Amezruy-iw d teqbaylit-iw si temẓi mačči d ayen yellan d amaynut. Ma d le MAK snegh-t si gma d baba yellan d imeɣnasen seg wasmi i d-yussa mass asselway Ferhat Mehenni ɣer taddart-nnaɣ Sahriǧ di 2002. Arnu segmi ttimɣureɣ segmi fehmeɣ d akken Lezzayer ur telli ur tettili d tamurt-iw :
"el djazair el ɛarabiya el islamiya" ur lliɣ d taɛrabt ur lliɣ d tineslemt ihi nekk mačči d tazdayrit !

Tis-snat ur lliɣ ara d taɛeggunt walaɣ tamheqqranit igi iɛacen imaziɣen, ladɣa Leqbayel ! Agdud yellan d anaṣli yuɣal d akli di tmurt-is. Akken i d-qqaren wat zik : "aɣyul d aɣyul n baba d jeddi arniɣ rrekba ar deffir". Ur nesɛi izerfan am nekkni am yegduden nniḍen di ddunnit, ula d tameslayt-nnaɣ ur tt-nettelmad.
Ihi akka ur d-teggri tudert di Lezzayer ur nezmir ad necrek yid-sen ula d taxellalt, nekk mačči d tazdayrit nekk D TAQBAYLIT.

Ad yidir weɣref aqbayli di tlelli, ad tidir teqbaylit, ad yidir mass asselway !

Linda, 19 iseggasen, Tuvirett

2016-03-18T22:07:03+01:00

Linda, 19 iseggasen, Tuvirett

Nekk d taqcict si Tuvirett ttnelmadeɣ di tesnawit. Lulleɣ-d deg yiwwet n twacult d tin yellan d taqbaylit deg yiɣes. Hemlaɣ tutlayt-iw, Amezruy-iw d teqbaylit-iw si temẓi mačči d ayen yellan d amaynut. Ma d le MAK snegh-t si gma d baba yellan d imeɣnasen seg wasmi i d-yussa mass asselway Ferhat Mehenni ɣer taddart-nnaɣ Sahriǧ di 2002. Arnu segmi ttimɣureɣ segmi fehmeɣ d akken Lezzayer ur telli ur tettili d tamurt-iw : "el djazair el ɛarabiya el islamiya" ur lliɣ d taɛrabt ur lliɣ d tineslemt ihi nekk mačči d tazdayrit ! Tis-snat ur lliɣ ara d taɛeggunt walaɣ tamheqqranit igi iɛacen imaziɣen, ladɣa Leqbayel ! Agdud yellan d anaṣli yuɣal d akli di tmurt-is. Akken i d-qqaren wat zik : "aɣyul d aɣyul n baba d jeddi arniɣ rrekba ar deffir". Ur nesɛi izerfan am nekkni am yegduden nniḍen di ddunnit, ula d tameslayt-nnaɣ ur tt-nettelmad. Ihi akka ur d-teggri tudert di Lezzayer ur nezmir ad necrek yid-sen ula d taxellalt, nekk mačči d tazdayrit nekk D TAQBAYLIT. Ad yidir weɣref aqbayli di tlelli, ad tidir teqbaylit, ad yidir mass asselway !

Hocine B. 38 ans, Agent administratif, France

Né en France avec un handicap physique, j’ai réussi à suivre une scolarité somme toute normale grâce à l’infrastructure de ce pays qui a accueilli mes parents dans les années 60-70. La vie en France, l’éducation reçue de ma mère et de mon père, ont fait de moi un fervent adepte de la démocratie, « la vraie », de la laïcité et du respect des peuples.

Nous parlions souvent à la maison de la vie en Kabylie et tous les 3 ou 4 ans, j’allais y passer 2 mois à m’imprégner de cette culture ancestrale. J’ai même eu le projet de m’y installer en 2003, mais j’ai dû y renoncer pour des raisons d’accessibilité. C’est pourquoi, après avoir vu la politique menée par Alger de 62 à nos jours, initiée par un inculte nommé Boumendiène, qui a décrété du jour au lendemain que toute l’Algérie, Kabylie comprise était « arabe », occultant ainsi toutes les composantes du pays, sans oublier toutes les sanglantes répressions à balles réelles, comme par exemple celles de 1980 (tafsut imazighen) et 2001 (tafsut taverkant) à l’encontre de milliers de manifestants, défilant pacifiquement pour la reconnaissance de notre identité Amazigh, causant un nombre inconcevable de morts et de handicapés.

Compte tenu aussi du développement économique de la Kabylie bridé par Alger, la dernière chance à cette Kabylie tant glorifiée dans les livres et les chansons de reprendre le chemin d’un avenir serein, est de retrouver son indépendance perdue en 1857.

Voilà les raisons de ma reconnaissance dans les valeurs du MAK, qui, j’en suis certain, permettront un réel développement économique et intellectuel de ce territoire.

Mon militantisme n’est pas un projet de carrière ; c’est une volonté très personnelle de prendre parti, de prôner des solutions, et surtout d’aboutir à une société plus juste et plus égalitaire. J’ai commencé par la lecture d’articles relatant les exactions commises par les services d’ordre algérien, ainsi que celles perpétrées par les hordes d’intégristes islamistes, puis en publiant des postes engagés sur Facebook. Je commentais des statuts et j’échangeais avec les personnes afin de leur ouvrir l’esprit sur une solution indépendantiste trop longtemps ignorée.

 

Grâce à des rencontres, je suis entré en relation avec des membres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie, avec qui j’ai le privilège de me réunir afin d’essayer d’apporter ma toute petite pierre à l’édification de l’Etat Kabyle. Je pense que le militantisme pour cette noble cause sera une expérience importante de ma vie, qui j’espère, affectera positivement le futur de la Kabylie.

Hocine B. 38 ans, Agent administratif, France

2016-03-05T11:26:59+01:00

Hocine B. 38 ans, Agent administratif, France

Né en France avec un handicap physique, j’ai réussi à suivre une scolarité somme toute normale grâce à l’infrastructure de ce pays qui a accueilli mes parents dans les années 60-70. La vie en France, l’éducation reçue de ma mère et de mon père, ont fait de moi un fervent adepte de la démocratie, « la vraie », de la laïcité et du respect des peuples. Nous parlions souvent à la maison de la vie en Kabylie et tous les 3 ou 4 ans, j’allais y passer 2 mois à m’imprégner de cette culture ancestrale. J’ai même eu le projet de m’y installer en 2003, mais j’ai dû y renoncer pour des raisons d’accessibilité. C’est pourquoi, après avoir vu la politique menée par Alger de 62 à nos jours, initiée par un inculte nommé Boumendiène, qui a décrété du jour au lendemain que toute l’Algérie, Kabylie comprise était « arabe », occultant ainsi toutes les composantes du pays, sans oublier toutes les sanglantes répressions à balles réelles, comme par exemple celles de 1980 (tafsut imazighen) et 2001 (tafsut taverkant) à l’encontre de milliers de manifestants, défilant pacifiquement pour la reconnaissance de notre identité Amazigh, causant un nombre inconcevable de morts et de handicapés. Compte tenu aussi du développement économique de la Kabylie bridé par Alger, la dernière chance à cette Kabylie tant glorifiée dans les livres et les chansons de reprendre le chemin d’un avenir serein, est de retrouver son indépendance perdue en 1857. Voilà les raisons de ma reconnaissance dans les valeurs du MAK, qui, j’en suis certain, permettront un réel développement économique et intellectuel de ce territoire. Mon militantisme n’est pas un projet de carrière ; c’est une volonté très personnelle de prendre parti, de prôner des solutions, et surtout d’aboutir à une société plus juste et plus égalitaire. J’ai commencé par la lecture d’articles relatant les exactions commises par les services d’ordre algérien, ainsi que celles perpétrées par les hordes...

Messaoud d’Illilten

Je suis étudiant en deuxième année dans la faculté des sciences économiques et gestion commerciales de l’université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, j’ai grandi dans un village de haute Kabylie, là où presque chaque hiver les routes sont bloquées à cause des intempéries, là où presque chaque hiver des milliers de familles vivent une vraie misère, là où des femmes enceintes, des malades et des enfants sont transportés dans des tracteurs, sur les dos de quelques personnes qui font preuve de beaucoup de courage pour affronter les neiges afin de leur venir en aide.

Aujourd’hui, j’habite à Tizi-Ouzou  ville où chaque jour j’assiste à un processus de déracinement de mon peuple, qui aujourd’hui, résiste tant bien que mal face à arabisation imposée par l’Etat Algérien.

Je suis étudiant et comme peuvent en témoigner tous les étudiants de l’université Mouloud Mammeri, la situation dans laquelle nous menons notre vie estudiantine devient de plus en plus déplorable, et face à l’autisme de nos responsables irresponsables ainsi que l’abandon de l’Etat, j’ai jugé que la seule façon de remédier à tout cela est bien d’arracher un statut politique particulier à Kabylie et dans le meilleur des cas avoir une indépendance, un Etat souverain car aujourd’hui, nous n’en pouvons plus de ce racisme, de cette marginalisation ainsi que de toutes les formes de répression dont est victime la Kabylie et ses enfants.

C’est à la base de cette conclusion que j’en suis venu à partager la même idéologie que le MAK à qui j’apporte aujourd’hui mon soutien en sensibilisant avant tout mes camarades étudiants qui constituent le potentiel intellectuel dont peut disposer la région, en essayant de les convaincre de la nécessité d’instaurer   un consensus régional sur le statut dont doit jouir la Kabylie en vue de l’amélioration de la situation sociale, politique et économique de la région.

Messaoud d'Illilten

2016-03-05T10:44:08+01:00

Messaoud d'Illilten

Je suis étudiant en deuxième année dans la faculté des sciences économiques et gestion commerciales de l’université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, j’ai grandi dans un village de haute Kabylie, là où presque chaque hiver les routes sont bloquées à cause des intempéries, là où presque chaque hiver des milliers de familles vivent une vraie misère, là où des femmes enceintes, des malades et des enfants sont transportés dans des tracteurs, sur les dos de quelques personnes qui font preuve de beaucoup de courage pour affronter les neiges afin de leur venir en aide. Aujourd’hui, j’habite à Tizi-Ouzou  ville où chaque jour j’assiste à un processus de déracinement de mon peuple, qui aujourd’hui, résiste tant bien que mal face à arabisation imposée par l’Etat Algérien. Je suis étudiant et comme peuvent en témoigner tous les étudiants de l’université Mouloud Mammeri, la situation dans laquelle nous menons notre vie estudiantine devient de plus en plus déplorable, et face à l’autisme de nos responsables irresponsables ainsi que l’abandon de l’Etat, j’ai jugé que la seule façon de remédier à tout cela est bien d’arracher un statut politique particulier à Kabylie et dans le meilleur des cas avoir une indépendance, un Etat souverain car aujourd’hui, nous n’en pouvons plus de ce racisme, de cette marginalisation ainsi que de toutes les formes de répression dont est victime la Kabylie et ses enfants. C’est à la base de cette conclusion que j’en suis venu à partager la même idéologie que le MAK à qui j’apporte aujourd’hui mon soutien en sensibilisant avant tout mes camarades étudiants qui constituent le potentiel intellectuel dont peut disposer la région, en essayant de les convaincre de la nécessité d’instaurer   un consensus régional sur le statut dont doit jouir la Kabylie en vue de l’amélioration de la situation sociale, politique et économique de...

Farruǧa

Tamsalt n timmunent n tmurt n leqbayel ɣur-i mačči n wassa. Seg wasmi mezziyeɣ selleɣ i yemma teqqar nekkni d leqbayel, tamurt n leqbayel . Kecmeɣ ar uɣerbaz qqaren tamurt n lezzayer, ur fhimeɣ cayen.  Nettimɣur akken, selleɣ i wayetma i yhemmlen tasertit ttmeslayen af tlelli, tigduda, tamaziɣt. Nekk si ljiha-w umneɣ d akken a nerr lezzayer d tamaziɣt, lliɣ seg inelmaden i yukan deg uhebbus ɣef unelmad di 1994-1995. Di tegnit-nni di leɛmer xemmeɣ ad s-iniɣ ama nekk neɣ tawacult-iw d akken a ɣ-iruḥ useggas n leqraya, nettwali kan iswi, taqbaylit i d tameslayt-iw d ta i y-bɣiɣ imi nekkni mačči d iɛraben. D aseggas ur d-ittuɣalen ara di tudert-iw, imi d aseggas-iw amenzu n umennuɣ, nekker mgal tadiyulujit taɛrabt, ayen nniden akk d tikerkas.

Qqimeɣ akken ttarguɣ, ttarguɣ melmi aqbayli ilelli amegday ad yeṭṭef adabu akken a nbeddel udem i lezzayer, a ziɣ nekk d neyya.

Imir bdiɣ qqareɣ kra n yedlisen imi selleɣ s yisemawen n kra n leqbayel i yettu umezruy, ur d-ttadren ara leqbayel, ulac-iten deg umezruy i yesselmad uɣerbaz n tmurt. Ɣriɣ adlis n Muḥemmed Aɛrab Busɛud « Heureux les martyrs qui n’ont rien vu », Aɛmar Ourdane « la crise berbériste 1949, un conflit à plusieurs faces », Salem Chaker « Imaziɣen assa », yiwet n tesɣunt umi qqaren « berbères une identité en construction »…atg.

Mi kecmeɣ ar tseddawit din sɛiɣ am wayen din n yedlisen i tɣur-i, xas xeddmeɣ af tesnawalt tamaziɣt (linguistique berbère) maca lwelha-inu truḥ ar yedlisen n umezruy d tsersit, bɣiɣ ad zreɣ ayen akk yeḍran d tmurt n leqbayel.

Din kan d tafsut taberkant 2001, nɣan yemsulta ljar-iw, akken nɣan ugar n 126 d ilemzi. Ugiɣ ad amneɣ yettwanɣa, werjin zureɣ lmegget neɣ walaɣ udem-is almi d assen.  Tamurt n leqbayel merra d aḍu n leḥzen i d-ihubben fell-as. Ar melmi ara tkemmel akka ? Ar melmi leqbayel ara tt-mettaten akken a d-ḥellin i wiyaḍ, ar melmi ara nkemmel di nnger-agi. Nekkni nesteqsay adabu ixeddem ccɣel-is, yettkemmil deg usengar n teqbaylit ula daxel n tmurt n leqbayel. Aṭas n temsal i yeḍran mačči d yiwet akken ad tt-id-iniɣ dagi, kecmeɣ ar umussu n timmanit n tmurt n leqbayel, lliɣ d taselmaṭ n teqbaylit, syin ddzeɣ abrid ɣer Fransa, kemmleɣ almud din, dina i nebda nettmeslay nekkni s yinelmaden af umgarad yellan ger timmanit d timmunent, din i nekcem ugar deg ulmud n tesnawalt tamaziɣt xersum ayen yeɛnan «  la standardisation de la langue » din i d-nufa d akken tifrat akken tameslayt ad t-idir d akken ad tt-tesnernid deg wadeg anda tt-ttmeslayen, ccɣel-agi daɣen yuḥwaj aṭas n umeslay akken a t-id-nessefhem, ahat a d-nuɣal ɣur-s tikkelt nniḍen.

Ma d timmunent i nessutur a neqqim ddaw tecḍat n lezzayer, nniɣ-as yah : berru briɣ-as maɛna qqim ar warraw-im. Ugiɣ timmanit xater ur nseɛɛu ara akud a nexdem kra. Af waya i xtareɣ timmunent. S timmunent ara nbeddel udem i tmurt n leqbayel, imi atan bdan ɛejjrent s taɛrabt d tinneslemt, acu tella yiwet n tɣawsa ilaq ad tt-nessefham i yemdanen, ur nekkat ara mqal aɛraben neɣ mgal n kra n ddeyyana, imi nekkni d imagdayen d ilelliyen, nekk kkateɣ af tlelli nneɣ, kkat mgal tadiyulujit n taɛrabt tinneslemt i bɣan ad resin di tmurt n leqbayel wamma timnaḍin n lezzayer d tefriqt ugaffa d ayen ḥerran-tent.

D lawan ad iliɣ d ayen lliɣ, d taqbaylit kan, tamurt-iw d tamurt n leqbayel, bɣiɣ ad tt-wasnekdeɣ (être préentée) akka, yiwet n tyemmat ay nesɛa, d lawan ad tuɣal tmurt n leqbayel ar izuran-is, ad terfed iman-is, imi arraw-is fuden, tilelli fuden tudert zeddigen, d tudert zeddigen i ɣef nettnadi, tin ara idiren warraw-nneɣ, imi yeqqar Mouloud Mɛemri d akken idles ilaq ad t-tidireḍ (une culture ça se vit). Nfud tudert s teqbaylit; aɣerbaz s teqbaylit, ixammen n umezgun, ixxamen n ssinima…

Anda nebɣu nili, akken bɣun ilin wuguren ara d-nemmager, ala abrid n timmunent ara neḍfer, xas ahat nekkni ur tt-nettidir ara, anwa i yezran, maca arraw-nneɣ a sen-neǧ agerruj-a: taqbaylit tuḥwaj tilelli.

Farruǧa

2016-03-20T13:38:02+01:00

Farruǧa

Tamsalt n timmunent n tmurt n leqbayel ɣur-i mačči n wassa. Seg wasmi mezziyeɣ selleɣ i yemma teqqar nekkni d leqbayel, tamurt n leqbayel . Kecmeɣ ar uɣerbaz qqaren tamurt n lezzayer, ur fhimeɣ cayen.  Nettimɣur akken, selleɣ i wayetma i yhemmlen tasertit ttmeslayen af tlelli, tigduda, tamaziɣt. Nekk si ljiha-w umneɣ d akken a nerr lezzayer d tamaziɣt, lliɣ seg inelmaden i yukan deg uhebbus ɣef unelmad di 1994-1995. Di tegnit-nni di leɛmer xemmeɣ ad s-iniɣ ama nekk neɣ tawacult-iw d akken a ɣ-iruḥ useggas n leqraya, nettwali kan iswi, taqbaylit i d tameslayt-iw d ta i y-bɣiɣ imi nekkni mačči d iɛraben. D aseggas ur d-ittuɣalen ara di tudert-iw, imi d aseggas-iw amenzu n umennuɣ, nekker mgal tadiyulujit taɛrabt, ayen nniden akk d tikerkas. Qqimeɣ akken ttarguɣ, ttarguɣ melmi aqbayli ilelli amegday ad yeṭṭef adabu akken a nbeddel udem i lezzayer, a ziɣ nekk d neyya. Imir bdiɣ qqareɣ kra n yedlisen imi selleɣ s yisemawen n kra n leqbayel i yettu umezruy, ur d-ttadren ara leqbayel, ulac-iten deg umezruy i yesselmad uɣerbaz n tmurt. Ɣriɣ adlis n Muḥemmed Aɛrab Busɛud « Heureux les martyrs qui n’ont rien vu », Aɛmar Ourdane « la crise berbériste 1949, un conflit à plusieurs faces », Salem Chaker « Imaziɣen assa », yiwet n tesɣunt umi qqaren « berbères une identité en construction »…atg. Mi kecmeɣ ar tseddawit din sɛiɣ am wayen din n yedlisen i tɣur-i, xas xeddmeɣ af tesnawalt tamaziɣt (linguistique berbère) maca lwelha-inu truḥ ar yedlisen n umezruy d tsersit, bɣiɣ ad zreɣ ayen akk yeḍran d tmurt n leqbayel. Din kan d tafsut taberkant 2001, nɣan yemsulta ljar-iw, akken nɣan ugar n 126 d ilemzi. Ugiɣ ad amneɣ yettwanɣa, werjin zureɣ lmegget neɣ walaɣ udem-is almi d assen.  Tamurt n leqbayel merra d aḍu n leḥzen i d-ihubben fell-as. Ar melmi ara tkemmel akka ? Ar melmi...

Qasi, Salarié, Alger

Je suis un jeune kabyle né dans les hautes montagnes du djurdjura. Comme tous les jeunes de la kabylie je parcourais des kilomètres, matin et soir, pour me rendre  à l’école. Cette école où je suis obligé d’étudier avec une langue autre que celle de ma mère. Dans cette école rien ne parle de mes ancêtres, des rois et des reines amazigh, ces guerriers qui ont su repousser tout les envahisseur. Cette école qui "glorifie les ennemis de la nation au détriment de ses enfants".

Le secondaire, terminé en route vers l’université. A Alger, tout le monde parle arabe. Là-bas, dès que j’entends "Algérie" j'entends "arabe". J’ai tant essayé d’exprimer ma différence mais je suis très vite pointé du doigt : "tu es raciste", "tu es séparatiste". Egalement, sur mes papiers d’identité tout est écrit en arabe. C’est la que j’ai pris conscience que quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise notre identité est niée on ne peutexister qu'en tant qu'arabes au yeux du monde.

Vu les dangers programmés qui guettent le peuple kabyle, il est temps d'unir nos énergie autour de la Kabylie.

Toutes et tous pour une Kabylie meilleure et une démocratie majeure.

Qasi, Salarié, Alger

2016-03-18T22:39:23+01:00

Qasi, Salarié, Alger

Je suis un jeune kabyle né dans les hautes montagnes du djurdjura. Comme tous les jeunes de la kabylie je parcourais des kilomètres, matin et soir, pour me rendre  à l’école. Cette école où je suis obligé d’étudier avec une langue autre que celle de ma mère. Dans cette école rien ne parle de mes ancêtres, des rois et des reines amazigh, ces guerriers qui ont su repousser tout les envahisseur. Cette école qui "glorifie les ennemis de la nation au détriment de ses enfants". Le secondaire, terminé en route vers l’université. A Alger, tout le monde parle arabe. Là-bas, dès que j’entends "Algérie" j'entends "arabe". J’ai tant essayé d’exprimer ma différence mais je suis très vite pointé du doigt : "tu es raciste", "tu es séparatiste". Egalement, sur mes papiers d’identité tout est écrit en arabe. C’est la que j’ai pris conscience que quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise notre identité est niée on ne peutexister qu'en tant qu'arabes au yeux du monde. Vu les dangers programmés qui guettent le peuple kabyle, il est temps d'unir nos énergie autour de la Kabylie. Toutes et tous pour une Kabylie meilleure et une démocratie majeure.

Cacnaq At Waεban

Nekk qqaren-iyi Cacnaq seg taddart n at wa3ban. D yiwet n taddart i deg tella talakt. D taddart i d-yefkan atas n yimeghnasen yettnaghen ghef tlelli n yiqbayliyen, imi nekk d yiwen seg-sen.

Kecmagh s amussu n le MAK mi lligh di tesnawit. Xas akken lligh mezziyagh ssawdagh ad fehmagh akk akken ad zragh belli tiktiwen n le MAK d tid iy wulmen tamurt n leqbayel. D amussu i yettnaghen ghef izerfan nnegh, akken yiwen wass ad neffagh s ddaw uzaglu azzayri, acku macci d ayen yellan d awezghi. Nukkni d aghref ur yessinen ara facal negh kennu. Amennugh nnegh yebna ghef tidet, ghef lhaq, asirem-iw d akken tabaylit ad tidir i lebda, ad t-awed gher tlelli-ines

Cacnaq At Wa3ban

2016-03-05T10:39:04+01:00

Cacnaq At Wa3ban

Cacnaq At Wa3ban

[facebook_like_button]